Bonjour à tous. Cette semaine de juin 2005 est une étape
très importante dans nos relations puisqu'elle nous voit réunis
pour la vingtième fois. C'est un long chemin que nous avons parcouru
depuis ce mois de septembre 1986 où l'idée de retrouver
mes copains de quartier a germé dans ma tête et où
Pierrot SCAFALINI, le premier contacté, je me demande encore pourquoi
lui, a jeté les bases de notre première rencontre. Merci
à toi Pierrot d'avoir permis, à VILLEFRANCHE S/SAÔNE,
de nous faire vivre, et vous les membres fondateurs vous devez vous en
rappeler charnellement (oui, oui , n'ayons pas peur de nos pulsions),
ces instants de vrai bonheur chargés d'émotion et même
parfois de larmes quand nous nous sommes précipités les
uns vers les autres. Et Dieu sait que pour reconnaître certains
d'entre nous il nous a fallu jouer à Sherlock HOLMES. Depuis ce
jour mémorable beaucoup d'autres frères et surs sont
venus nous rejoindre, nous les en félicitons au passage ; d'autres
nous ont délaissé soit que la maladie les y ont contraint
soit parfois parce qu'une femme... gendarme
je n'en dis pas plus
car nous n'y sommes vraiment pour rien ; d'autres, hélas, sont
partis à tout jamais mais ils seront toujours avec nous.
Ces vingt réunions représentent à peu près
trois mois de notre vie et ces trois mois, qu'évoquent-ils ? Mais
bon sang, mais c'est bien sûr
toute notre jeunesse dans la
ville qui nous a vu naître, dans nos quartiers où on en a
fait pis que pendre, dans notre école où l'on a pris quelques
volées de bois vert (peu importe la couleur ça faisait quand
même mal où vous pensez). Tout cela c'est le ciment d'aujourd'hui,
c'est l'amitié, l'amour pour certains, le passé de ce que
l'on a pas pu connaître ensemble, c'est la fierté d'être
une race à part qui s'en ira avec nous, on nous oubliera mais pour
nous tout restera dans la cabessa c'est cela et rien que cela qui nous
unit et ce qu'il y a de plus fort. Soyons raisonnable tout de même
car nous ne sommes pas les seuls sur cette planète. À vous
toutes et à vous tous , je voudrais vous dire merci d'avoir répondu
à mon appel et à mon attente et surtout d'avoir persisté
à revenir pour vous retremper dans cette ambiance fraternelle.
Je remercie encore une fois Pierrot pour sa contribution et je réserve
une mention spéciale à ma chère Geneviève,
sans qui nous ne serions pas réunis tous les ans, qui se donne
un mal de chien (ouah ! ouah !) pour nous procurer quatre à cinq
jours de plaisir. Merci ma chère sur ! Pour terminer, je
voudrais vous dire une seule chose et c'est valable aussi pour tous les
absents : " Restons encore ensemble " car je ne désespère
pas de vous revoir encore pour longtemps à condition que Dieu nous
prête vie. Merci à toutes et à tous.
Jean SOLER
SAISSAC 06 juin 2005
|