Site Internet de la FNAC: critiques de deux lecteurs:

Un devoir de mémoire bien accompli
Jacques BERNARD, Nantes, le 6 février 2006
A l'heure où certains n'ont à la bouche que "le devoir de mémoire" Hervé Cuesta accomplit le sien, celui d'une Algérie heureuse.
Jacques Bernard.

 

Formidable, beaucoup d'émotions
Jean-Louis Hatat, France, le 24 janvier 2006

A travers la mémoire ou la découverte de la vie de ce quartier on retrouve l'histoire et les souvenirs de bien d'autres quartiers. Les photos montrent bien la vie simple et pourtant heureuse de plusieurs générations de toutes origines. Le bonheur en images jusqu'à l'indépendance de ce beau pays. Bravo pour ce travail !

Courriers et mails reçus :
 

Nice, le 12/02/2006
Cher hervé
J'ai lu avec attention et émotion le livre que tu as réalisé sur Alger et les Tournants Rovigo. Le choix des photos, la pertinence des légendes méritent tous les éloges. Je suis sure que cet ouvrage contribuera à faire litière de bien des sottises débitées sur notre compte. Les mots si vrais de Pierre Dimech accompagnent le lecteur et souvent la demie-algéroise et la totale Pied-Noir ont eu les larmes aux yeux.
De tout mon coeur, de toute mon amitié, je te dis bravo et souhaite à ton ouvrage le succès bien mérité

Je t'embrasse ainsi que Roselyne très tendrement
Geneviève de Ternant, d'Oran.

 

Puteaux, le 27/01/02006
Cher Hervé!
Ton livre est une réussite et j'espère qu'il va recueillir un grand succès. Quel bonheur de revoir ce passé et de reconnaître des visages parfois oubliés! C'est un grand réconfort car la période que nous vivons encore est loin de nous réjouir... J'éprouve comme toi une immense nostalgie, mais ce qui est certain, c'est que jamais, jamais je ne reverrais ce rivage. La blessure reste trop profonde...
Bon courage et continue sur ta lancée et que Notre Dame d'Afrique t'aide et te protège
Je t'embrasse très amicalement.
Colette Crémond.

 

LES TOURNANTS ROVIGO

Par Hervé CUESTA


Bonjour Hervé, Félicitations pour ce mémoire en images des Tournants ROVIGO. Il nous plonge dans le labyrinthe sentimental des " Souvenirs "…

S'il me fallait écrire le prologue, fatalement nostalgique, de ce recueil inerte mais aussi si vivant, ma mémoire m'en dicterait l'essentiel. Elle se souviendrait que les quartiers d'ALGER étendaient leurs tentacules aux régions limitrophes et que la rue Généraux Morris, avec le " Mont de Piété " respectueusement appelé " Ma Tante " et ses 105 marches en accordéon, constituaient l'une des proches banlieues des Tournants ROVIGO.

S'il me fallait transcrire le récit, fatalement émotif, de ce long fleuve urbain, sinueux prenant sa source au Nord sur les hauteurs de BOURMONT entre les falaises de la caserne d'Orléans et la manufacture des " Artifices " pour suivre son cours jusqu'au bassin du marché de la Lyre, je devrais cristalliser les alluvions sentimentaux dont les sédiments constituent le cœur du quartier ROVIGO. Ce quartier d'une vie simple, avec ses joies, ses peines, ses commérages, ses coutumes, semblables d'une famille à l'autre, se perpétuait de génération en génération.

Le jardin familier et son gardien vigilant, le moutchou attentif, le café du Centaure et sa kémia entraînant l'anisette, le café maure aux dominos rageurs, le boulanger familial, la pharmacie, le teinturier… J'arrête la litanie afin de poursuivre le long parcours fluvial aux méandres si pénibles à gravir vers l'amont.

Combien de fois l'ai-je enduré afin de partager avec une foule empressée, animée, bruyante, les séances de notre cinéma " Montpensier " haut lieu du prestige hollywoodien d'alors : les aventures de Buffalo Bill, de Tarzan et de percevoir les tressaillements langoureux de Mirna LOY, de Jeannette Mac Donald et de Nelson EDDY.

Mais le cinéma n'était pas le seul attrait de ces célèbres méandres. En aval, de cours importants par la diversité de leur site et leur originalité, se jetaient dans la nonchalante rivière. Le plus célèbre, baptisé DUPUCH, traversait un monument scolaire " l'Ecole DORDOR " où une multitude d'élèves conjuguaient les verbes " apprendre et savoir " sous la férule de maîtres consciencieux.

Le cours MOGADOR venait alimenter ce confluent déjà animé. Il se signalait par une écluse dont le renom a traversé les générations : le Café du Cadix ". Authentique vigile, placé au carrefour de la soif, il faisait partie avec le cinéma et le marche de la Lyre, des pôles emblématiques des célèbres Tournants. Ce marché de la Lyre constituait le vase d'expansion populaire parmi les plus animées et les plus diversifiées. Le souvenir de ses effluves environnent et envoûtent encore l'esprit.

Enfin, s'il me fallait définir l'épilogue de cet album de réminiscence par l'image, ce film où la progression du temps emprunte les étapes de la Vie en la malaxant de nostalgie où tel visage, tel groupe, telles circonstances, tels lieux produisent une catharsis douloureusement agréable, je placerai cette " Bible photographique " à côté de celle de Dieu.

En toute amitié, Eliane et Etienne.

 
Quel beau tournant dans notre vie!
Ces images de là bas,
Elles seules savent encore nous brouiller les yeux
Nous rassembler,nous baigner encore un peu
On en veut encore et encore...
Faites vite car le temps presse!
Oublier c'est mourrir
Se souvenir c'est guerrir!
Janine Buadès

...Pense à ceux qui te soutiennent et qui prennent un plaisir teinté de grande émotion en se replongeant dans les méandres de nos tournants. Nos pas se sont croisés tant et tant de fois sans que nous le sachions, nous avons connu bien des commerces, les mêmes jeux pour filles et garçons et ce livre nous permet de retourner dans notre "moi" profond et de revivre notre jeunesse....

Eliane Muvien

 
UNE GRANDE EMOTION........
Le Livre vient d'arriver, et j'en ai tourné RELIGIEUSEMENT les pages, d'une couverture à l'autre, de ta belle dédicace à la dernière photo.... J'avais beau connaître toutes ces photos par ton site, ce n'est vraiment pas la même chose que de les voir imprimées, même les miennes....
HERVE, Tu as accompli là UNE OEUVRE DE PIETE FILIALE ENVERS NOS ORIGINES, NOTRE ENFANCE, tout ce que ne peuvent pas comprendre ces "spécialistes de l'humanitaire", qui nous haïssent, et maintenant montrent qu'ils nous ont rayés de la carte des Vivants... Que tous les "anciens" du Quartier réalisent cette chose essentielle. C'est là la portée de ce travail de mémoire que tu as accompli, que nous avons accompli avec toi à quelques uns... C'est beaucoup plus qu'un simple et dérisoire "folklore".
C'EST LE TEMOIGNAGE D'UNE PAISIBLE AVENTURE HUMAINE AUJOURD'HUI DENATUREE, SALIE, JETEE A LA POUBELLE DE L'HISTOIRE...
Un Jour, nous emporterons chacun quelque chose de ce livre dans notre ultime voyage......

MERCI, HERVE !!!!!!

PIERRE,
Pour toujours 55 rue Rovigo.
 
Bonsoir Hervé.

J'ai reçu ton livre hier.
Je l'ai parcouru et bien que ne connaissant rien d'Alger, sauf quelques bribes du champ de manoeuvre ou j'avais des cousins, en parcourant les photos, je me suis de suite senti chez moi.
C'est une grande bouffée de nostalgie, mais surtout un élément à classer dans le registre "notre mémoire". Parceque ça, les historiens ne pourront pas le contredire.

PS : Un seul regret : L'absence de dédicace.
Mais la prochaine fois que je te vois, tu y auras droit !! ;0))

Amicalement
Antoine

Cher Hervé,

Je viens de recevoir ton livre et c'est un pur bonheur pour papa (qui vit avec nous) et moi, nous y retrouvons toute notre jeunesse et nos années de bonheur vécues là-bas.
Papa connaissait bien Irène Jaumillot, la cantatrice. Comme Pierre Dimech nous sommes d'origine Maltaise, puisque l'arrière grand-père de papa était originaire de île de Gozo, il s' appelait CAMILIERI, mon grand père ORSETTI le propriétaire de la plomberie vendue à M.PULCRANO est né à AJACCIO EN 1885, et est arrivée en Algérie vers l'âge de 20 ans. Que de souvenirs dans ton livre !

 

Monique Orsetti/Prigent

 
Michèle ROUSSEL d'Oran :

N'étant pas Algéroise, j'ai découvert là un aspect d'Alger que je ne connaissais pas… Quel quartier sympathique et quelle vue magnifique du haut de ces Tournants ! Ce livre témoignera de notre passage sur cette terre d'Afrique…
Bravo

Bonjour Monsieur,

Je sais que des félicitations ne laissent jamais indifférent même si elles viennent de gens inconnus.
Je viens d'acquérir votre ouvrage "Alger les tournants Rovigo " et c'est tout simplement magnifique; j'imagine le temps, le travail, la patience et la foi qu'il a dû vous falloir pour arriver à cette réalisation.
Je suis né en 1951 donc trop jeune pour avoir les parois cérébrales empreintes de tous ces paysages, ces fêtes, ces gens, cette époque cette belle époque que nous ne reverrons plus sauf d'un renouveau dans un siècle ou plus...qui sait ?
Ce livre donne envie, que l'on ait connu ou pas; J'ai eu des larmes à plusieurs moments, il fera parti chez moi de témoignages d'un patrimoine culturel perdu.
Je m'appelle Guy PECOLLO 2 rue Nelson Chierico Bal El Oued 11/12/1951
J'ai un frère Georges 1943 qui s'y retrouva dans ce livre certainement beaucoup plus que moi.
Encore félicitations, que le Seigneur vous soit reconnaissant
Salutations patriotiques
 
Presse écrite: Présent du 28 février 2006, texte d'Alain SANDERS.

AASSAA - Amicale des Anciens Scouts de saint-Augustin d'Alger.
Rovigo Magazine

   
Mémoire vive, le Magazine du C.D.H.A. N° 32 quatrième trimestre 2005
 
l'algérianiste n° 114 - juin 2006
 
 

Noé, 12/09/06

Monsieur Cuesta,
Merci! merci, pour ce livre sur les Tournants Rovigo. Que de souvenirs avec toutes ces photos sur lesquelles j'ai reconnu des amis de jeunesse, Colette Crémond avec qui je suis allée en classe à l'école Dupuch. Michel Criticopoulos ami de jeunesse qui habitait le même immeuble que moi au 88, rue Dupeti-Thouars, et beaucoup de noms connus; le bar Pastor était le lieu de rendez-vous de nombreux musiciens. Mon mari qui habitait au 96, rue Rovigo (Maison des Combattants, cité Bich) retrouvait ses copains musiciens comme lui, dans ce bar.

Souvenirs, souvenirs, les écoles Dupuch, Dordor, Gambetta. L' église Saint Augustin, où j'ai fais ma communion, célébré mon mariage, le baptème de ma fille!

Que de souvenirs lointains hélas! Mais à jamais gravés dans notre mémoire et nos coeurs. Si vous écrivez un autre livre, n'oubliez pas de me le faire savoir...

L.G.

 
 
 

Montardy, le 4/12/06

Monsieur, Je ne trouve pas les mots pour vous remercier de ce magnifique ouvrage sur les "Tournants Rovigo". Mon coeur n'a pas cessé de battre très fort en le parcourant. Que d'émotions fortes! Quel bonheur!

J'ai passé toute mon enfance dans le quartier. Je suis né en 1943 à la Casbah! Et avec fierté! J'ai eu la grande surprise de me voir aux bancs des écoles "Gambetta" année 54/55 - CM2...

Claudine Zamora.

 
 
NICE-MATIN du 18 octobre 2010